Réseau thématique PES 2.0

GdR Photo Electro Stimulation

Le GdR est une unité CNRS (GdR 2036) soutenu par l'INC

Comité de pilotage

Pr F. Miomandre, Dr R. Métivier (ENS Paris-Saclay) Pr S. Rigaut, Dr C. Lagrost (Univ. Rennes) Pr G. Royal (Univ. Grenoble Alpes) Dr L. Sanguinet (Univ. Angers) Pr E. Ishow (Univ. Nantes) Pr P. Mialane (Univ. Versailles) Pr F. Maurel (Univ. Paris Diderot) Dr P. Granger (Représentant INC)

Direction

Pr Fabien MIOMANDRE PPSM - UMR8531- Ecole Normale Supérieure Paris-Saclay & Pr Stéphane RIGAUT ISCR Université de Rennes

Fonctionnement

Le GdR PES se veut un lieu d'échanges scientifiques autour des problématiques impliquant l'électrochimie et la photochimie

Objectifs du GdR PES

La photochimie et l’électrochimie présentent des analogies conceptuelles fortes : elles sont capables de déclencher des réactions chimiques, d’induire des modifications structurales importantes mais aussi d’être utilisées comme techniques d’analyse non destructives, avec une résolution temporelle basée sur l’utilisation d’impulsions courtes voire ultracourtes. En tant que telles, elles constituent donc une manière de stimuler des molécules, des assemblages supramoléculaires ou des matériaux pour les faire changer d’état (commutation) ou pour induire un autre phénomène par un processus en cascade (réaction chimique, transfert d’électron photoinduit…). Au-delà de cette “parenté” conceptuelle, chacune de ces techniques présente aussi ses avantages propres : pour la photochimie, l’adressage se fait à distance (sans fil) et peut utiliser une énergie immédiatement disponible et gratuite (la lumière ambiante, solaire…) pour activer un processus. Pour l’électrochimie, l’électrode sert à la fois pour la stimulation (via le potentiel par exemple) et la détection (via le courant par exemple) et permet une activation localisée sans accessoires supplémentaires. Il apparait dès lors qu’une synergie entre les stimuli photo- et électrochimique peut facilement conduire à des avancées notables dans la compréhension des mécanismes induits par la stimulation ou via une analyse croisée (activation photochimique et détection électrochimique par exemple) ou encore conduire à l’exploration de processus nouveaux. Or, il se trouve qu’en dépit de ces considérations de similarités dans l’approche conceptuelle et de complémentarité pouvant être mis à profit pour résoudre des problèmes d’intérêt sociétal et économique majeurs, les communautés scientifiques associées sont fédérées de manière très distincte (même si elles partagent la même section du CNRS ou du CNU), ce qui réduit considérablement les possibilités d’échanges scientifiques. La communauté des photochimistes possède sa propre subdivision (SP2P) de la division de chimie-physique, au même titre que la subdivision électrochimie, au sein de la SCF. Chaque communauté possède ses propres événements scientifiques nationaux et internationaux et les interactions sont, à ce jour, quasi-inexistantes en dehors des commissions de recrutement ou d’évaluation (ex. comité national section 13). L’objectif du GDR PES est donc de rompre avec cet état de fait en offrant un cadre d’échanges scientifiques à ces deux communautés, mais aussi à tous les acteurs concernés par le contrôle de propriétés de molécules ou de matériaux via l’utilisation des photons et des électrons, c’est-à-dire les chimistes de synthèse, les chimistes théoriciens ou encore les physico-chimistes impliqués dans la mise au point de nouvelles techniques couplées.